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CAP-VERT SELON ESTELLE

J'ai l'honneur de publier le premier article mais aussi la chance de sélectionner les anecdotes que je veux ! Il faut bien qu'il y 'ait des avantages à être la première à raconter son voyage !

 

Et les souvenirs les plus marquants sont souvent dans les moments insignifiants. Pour ma part ce sera les moyens de transports ! Les péripéties ont commencé dès le premier jour, pas de répit  pour Les Petits Reporters. Après que nos chers photographes aient raté leur avion, nous arrivons à Praia, la capitale du Cap Vert à 1h du matin avec les deux chauffeurs de taxis qui n'arrivent pas à trouver l'adresse de l'hôtel. Nous venions d'apprendre quelques heures auparavant que le quartier où se situait l'hôtel était l'un des moins sûrs de Praia. On n'était pas sereines mais tout s'est bien passé au final !

      

Le plus étonnant reste la diversité des paysages, en quelques heures nous passions d'une terre lunaire à un paysage où la végétation est abondante et verdoyante. Magnifique. Nous utilisions les transports en commun pour nous déplacer, 21 personnes dans des minis bus  prévus pour 13, mais surtout personne pour râler du manque de place. Ca donne à réfléchir, nous qui devenons grognons quand le métro est blindé !

 

Lors de notre passage sur les îles du nord, nous avons roulé pendant 3 heures dans un pick-up sur des routes complètements défoncées. Le paysage était vraiment sublime mais le mal de dos et les coups de soleil du lendemain étaient moins sympas !

 

Mais les souvenirs se font aussi en mer. En effet, grand moment de bonheur dans le bateau qui nous a emmené à Santo Antao ! Dès le départ, de charmantes hôtesses passent vers tous les passagers afin de distribuer ... des sacs plastiques ! Les cap-verdiens n'ont pas vraiment de problème à vider leurs estomacs sur le pont entourés des autres passagers ! 

 

Le dernier souvenir que je vous ferais partager sera celui du décollage de l'avion pour monter dans les îles du nord. L'avion devait décoller toutes lumières intérieures éteintes sous peine de ne pas avoir assez de puissance. Sauf que le pilote avait oublié de les éteindre ! L'avion commence donc le décollage et en pleine accélération arrête tout pour freiner et s'arrêter ! La deuxième tentative lumières éteintes cette fois sera la bonne, mais je vous laisse imaginer la panique de Delphine qui est stressée juste à l'idée de prendre l'avion et son voisin de siège qui essayait tant bien que mal de la rassurer !

 

Au final, ce ne sont que de bons moments passés tous ensemble, partagés entre le stress et les éclats de rire, mais au final c'est ce qui fait le charme du Reportage photo ! 

Jusqu'à notre vernissage le 8 avril, retrouvez chaque lundi et jeudi un article d'une des membres des Petits Reporters au Cap Vert ! Avant de découvrir notre aventure en images, venez lire ce que nous avons vécu durant 11 jours !

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